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Basket Club La Mézière

À la découverte de... Mathieu, président du BCLM #7

Chaque semaine, À la découverte de… vous présentera une personne de l'ombre du club sans qui il ne serait pas possible d'avancer. Septième et dernier volet avec la présentation de l'homme à la tête du club : Mathieu, le président du BCLM.

À peine le BCLM créé en 1995, que Mathieu venait déjà en arpenter les parquets de la salle Sirius dès l’âge de cinq ans. En 29 ans au club, il a eu le temps de côtoyer les différents présidents qui ont structuré et fait évoluer le BCLM. De quoi faire naître une vocation chez ce Macérien de toujours qui a pris la présidence du club en 2018. Dans cette interview, il s’est livré sur son investissement, ses souvenirs et les nouveaux projets du club.

 

Pourquoi s’investir dans le club ?

 

Je suis investi depuis que j’ai 16 ans donc ça fait 18 ans de bénévolat. J’ai commencé en tant que membre du bureau et je coachais et entraînais les petits. Je passais tous mes samedis à la salle donc je voulais me rendre utile. Je prenais aussi pas mal de plaisir à arbitrer donc j’ai passé mon diplôme d’officiel pour le club. Au départ c’était pour m’occuper, ensuite c’est devenu simplement un plaisir.

 

En 2018, tu deviens président du BCLM. Pourquoi ce choix ?

 

C’était la suite logique. J’avais fait une pause pendant 2/3 ans, j’étais sorti du bureau et je n’entraînais plus, mais je jouais et j’arbitrais encore. Je voulais me réinvestir. Sébastien Ramauge (l’ancien président) avait continué sur un projet qui me plaisait beaucoup, je me reconnaissais dans la dynamique qu’il avait lancée. Je ne voulais pas que ça se perde, j’ai senti que c’était le moment pour moi de le faire.

 

Quel est ton rôle au sein du club ?

 

Je m’assure de continuer à fédérer les gens autour de notre projet, que ce soit les membres du bureau ou les licenciés. En tant que président, mon but c’est aussi de faire perdurer le plaisir que les jeunes prennent à faire du basket.

 

Depuis que tu es président, as-tu remarqué des évolutions au BCLM ?

 

Des gros changements, non. Moi j’aspirais surtout à être dans la continuité de ce qui avait été fait avant. Maintenant, je trouve qu’il y a un peu plus de gens à venir le samedi à la salle que ce soit en pleine journée ou le soir lors des matchs des seniors. J’aimerais pouvoir accueillir une équipe senior fille et qu’on ai des soirées de matchs complètes au club.

 

Il y a aussi eu deux saisons blanches durant la pandémie, comment le club les a-t-il traversées ?

 

Beaucoup de clubs autour de nous en ont souffert, notamment avec une baisse notoire du nombre de licenciés. Nous ça n’a pas été le cas, on a même augmenté notre nombre de licenciés après ces périodes. Pendant ces deux saisons, on a réussi à mettre en place des vidéos, des challenges pour que tout le monde puisse garder un lien avec le basket donc peut-être que ça a joué. En tout cas, on n’en est pas ressortis affaiblis.

 

Comment décrirais-tu le club ?

 

Pour moi le club c’est clairement ma deuxième famille, je ne voudrais pas vexer la première (rires). C’est une bulle qui me permet de m’évader mais c’est aussi un espace de partage. 

 

D’un point de vue extérieur et selon les retours que l’on me fait, on est un club qui dégage une image chaleureuse, conviviale et familiale.

 

Quel est ton meilleur souvenir avec le club ?

 

Il y en a pas mal… Je me souviens que pour un match du plus bas niveau départemental, on a réussi à remplir la salle Sirius un soir d’hiver où il faisait à peine 0 degré dans la salle. Comme beaucoup d’autres bénévoles ici, il y a aussi la Fête nationale du MiniBasket. C’était ma première année de président, un énorme projet et en plus de ça on a donné tort à ceux qui ne nous pensaient pas capables de le mener au bout. J’en ai eu du mal à terminer mon discours de remerciements le dimanche. Puis cette année, on a eu la chance d'accueillir Jennifer Digbeu (vice-championne olympique aux JO de Londres en 2012) qui a pris du temps pour les petits lors du Kinder Basket Day. Pouvoir la rencontrer et approcher sa médaille olympique de si près ça ne se reproduira peut-être jamais. Ce sont trois grands moments qui m’ont particulièrement marqué.

 

Que voudrais-tu apporter de nouveau au club ?

 

Il y a beaucoup de choses que j’aimerais faire au club. Ça va faire deux ans maintenant qu’on travaille vraiment dur sur la conception d’une équipe senior féminine. Ça n’a pas encore abouti et je ne partirais pas tant qu’on n’y sera pas arrivé. On veut aussi accueillir des matchs de l’Avenir de Rennes, développer la pratique du basket 3X3 et faire comprendre que c’est une discipline spectaculaire, accueillir une nouvelle fois une Fête nationale du MiniBasket. 

 

Président du BCLM : on continue où on arrête ?

 

Je n’ai pas envie d’arrêter. Pour moi, je n’ai pas fait le tour et l’envie est encore présente. Tant que les gens n’en ont pas marre de moi, je ne partirais pas (rires).